La radiologie
Radiographie simple
L’image radiologique est obtenue par atténuation d’un faisceau de rayons X qui traverse les différents tissus.
Cette atténuation dépend de l’épaisseur de tissus traversés et également de la composition du tissu : plus l’épaisseur est importante, moins les rayons traversent et plus l’image est blanche ; plus les tissus contiennent des atomes de numéros atomiques importants, moins les rayons traversent et plus l’image est blanche. Ainsi l’os qui est une structure très dense est blanc et l’air des poumons est noir.
Dans la pathologie de l’appareil locomoteur, la radiographie simple sert essentiellement à étudier la structure osseuse et la morphologie générale de l’articulation.
Scanner
L’image tomodensitométrique est obtenue à partir des mêmes contrastes fondamentaux que la radiologie conventionnelle (rayons X, air, graisse, eau, os, contrastes artificiels).
Le mode d’acquisition des images est cependant extrêmement différent : un faisceau de rayons X et une couronne de détecteurs tournent autour du corps du patient et enregistrent une série d’histogrammes correspondant aux profils d’atténuations des tissus de la coupe examinée suivant plusieurs projections.
Après l’acquisition, les images scannographiques sont traitées pour obtenir des coupes dans des plans anatomiques différents et aussi des reconstructions appelées tridimensionnelles car elles donnes une image en relief.
Dans la pathologie du rachis, le scanner sert essentiellement à l’analyse osseuse.
IRM
La constitution de l’image IRM repose sur l’interaction d’un champ magnétique et d’une radiofréquence sur l’orientation des atomes d’hydrogènes (protons).
L’aimant permet d’orienter tous les protons dans une même direction. Ceux-ci sont ensuite écartés de cette direction grâce à l’énergie donnée par une radiofréquence générée par une antenne. L’émission de l’antenne s’interrompant, les protons reprennent leur position d’équilibre dans le champ magnétique (relaxation) en redonnant de l’énergie qui peut être lue par une même antenne. L’antenne est spécifique aux régions anatomiques explorées : cerveau, rachis, articulations.
Les relaxations T1 et T2 des protons dépendent des tissus, ceci permet d’obtenir deux images de contraste différent des différents tissus. Ces images sont appelées images pondérées T1 et T2. En IRM, il n’existe pas d’échelle de densité, on parle d’hyper ou d’hypointensité (ou signal) en T1 ou en T2 en fonction de l’aspect d’un tissu quelconque par rapport aux tissus adjacents. L’examen dure de 10 à 20 minutes par « séquences » de 2 à 3 minutes pendant lesquels il ne faut pas bouger.
Il est conseillé d’avoir des boulquiès car l’IRM est une machine très bruyante.
La seule contre-indication absolue à l’IRM est le pace-maker.